Lifting des bras

La peau de la face interne des bras, très fine, est fortement «sollicitée» par les mouvements et dans les cas de variations de poids importantes ou répétitives. Ceci explique que, associée ou non à une hypertrophie graisseuse, un affaissement cutané est fréquemment observé dans cette région.

L’intervention a alors pour but de réduire l’infiltration graisseuse par une lipoaspiration et de supprimer l’excédent cutané afin de redraper la peau restante et de la retendre efficacement.

Ces lésions ne justifient pas une prise en charge par la Sécurité Sociale, à l’exception des séquelles d’obésité après chirurgie bariatrique qui peuvent, sous certaines conditions, bénéficier d’une participation financière de l’Assurance Maladie.

Préparer l'intervention du lifting de la face interne des bras

Un examen clinique minutieux au cours de 2 consultations avec le Docteur Vivien Moris permettra de définir le type d’intervention le plus approprié à votre cas. Un bilan photographique sera réalisé et un plan de traitement défini avec vous permettant de choisir l’emplacement de l’incision, la possibilité d’une lipoaspiration et la quantité de peau à retendre.

Quel résultat esthétique attendre d'un lifting des bras ?

Il n’est apprécié qu’à partir d' un délai de 6 à 12 mois après l’intervention. Il faut attendre généralement 2 à 3 mois avant de voir les résultats de la lipoaspiration.

On observe, le plus souvent, une bonne amélioration de la morphologie du bras. L’’amélioration sur le plan fonctionnel est également très nette.Les cicatrices sont habituellement visibles, principalement en ce qui concerne la composante longitudinale à la face interne du bras, qui n’est pas cachée dans un pli naturel et non dissimulable par des  manches courtes.

 

Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction. Il s’agit néanmoins d’une chirurgie délicate pour laquelle la plus grande rigueur ne met en aucune manière à l’abri d’un certain nombre d’imperfections, voire de complications.

Dois-je arrêter la cigarette avant un lifting ?

Les données scientifiques sont, à l’heure actuelle, unanimes quant aux effets néfastes de la consommation tabagique dans les semaines entourant une intervention chirurgicale. Ces effets sont multiples et peuvent entraîner des complications cicatricielles majeures, des échecs de la chirurgie et favoriser l’infection et les nécroses cutanées lors des chirurgies de décollement.

Hormis les risques directement en lien avec le geste chirurgical, le tabac peut être responsable de complications respiratoires ou cardiaques durant l’anesthésie.

 

Dans cette optique, le Docteur Vivien Moris demande un arrêt complet du tabac au moins 1 mois avant l’intervention et 1 mois après. La cigarette électronique doit être considérée comme dangereuse, elle peut cependant être autorisée à faible dose de nicotine pour aider au sevrage du tabac.

Si vous fumez, parlez-en à votre chirurgien et à votre anesthésiste. Une prescription de substitut nicotinique pourra ainsi vous être proposée. Vous pouvez également obtenir de l’aide auprès de Tabac-Info-Service : 3989 pour vous orienter vers un sevrage tabagique ou être aidé par un tabacologue.

 

Le jour de l’intervention, au moindre doute, un test nicotinique urinaire pourrait vous être demandé et en cas de positivité, l’intervention pourrait être annulée par le chirurgien.

Lifting de bras sous anesthésie locale ?

Trois procédés sont envisageables :

• Anesthésie locale pure : le produit anesthésique est  injecté localement au niveau de la face interne des bras à l'aide d'une canule spéciale

Anesthésie locale approfondie : par des tranquillisants administrés par voie intra-veineuse

Anesthésie générale classique : durant laquelle vous dormez complètement.

 

Le choix entre ces différentes techniques sera le fruit d’une discussion entre vous, le chirurgien et l’anesthésiste.

 

Modalités d’hospitalisation : Généralement, une hospitalisation d'une nuit est nécessaire, un vêtement compressif est prescrit et délivré par un pharmacien le lendemain de l'intervention. Il s'agit de manchons compressifs à porter jour et nuit durant 1 mois afin de faciliter la cicatrisation. Dans certains cas, l'intervention peut être réalisée en ambulatoire.

 

Le choix du type d'anesthésie et du type d'hospitalisation est le fruit d'une discussion avec le Docteur Vivien Moris.

Le déroulement d'un lifting des bras :

Cette intervention s’adresse principalement aux relâchements cutanés importants avec une motivation clairement exprimée. En plus de la gêne esthétique, une gêne fonctionnelle pour porter des manches courtes du fait de l’aspect fripé ou affaissé du bras, une gêne à la mobilité ou à l’habillement, des rougeurs ou macérations de la face interne du bras peuvent être corrigées par le lifting des bras.

 

Le Docteur Vivien Moris réalisera les dessins préopératoires avec vous afin de bien placer la cicatrice et de noter les zones à traiter.

 

L’intervention débute par l’infiltration d’un produit anesthésiant qui limite  les saignements. La lipoaspiration permet de réduire la quantité de graisse présente au niveau du bras. C’est seulement à la fin de l’intervention que la peau en excès est retirée pour obtenir un bras fin à la peau tendue.

Habituellement, la cicatrice se trouve à la face interne du bras. Dans certains cas, la cicatrice peut se poursuivre au niveau du thorax si un excès de peau et de graisse est présent à ce niveau. La durée de l’intervention est en moyenne de 1h30. Elle est variable en fonction de l’ampleur des améliorations à apporter.

 

Ce type d’intervention corrige efficacement les excès cutanés et adipeux même importants mais laisse une cicatrice visible à la face interne du bras qui, même si elle s’estompe progressivement, celle-ci restera visible et difficilement dissimulable. Cela nécessite donc une sélection particulièrement rigoureuse des indications opératoires, une bonne information des patients et le recueil d’un consentement réellement éclairé.

Les soins post-opératoires :

La sortie aura lieu en règle générale le jour même ou le lendemain de l’intervention. Dans les suites opératoires, des ecchymoses (bleu) et un œdème ( gonflement) peuvent apparaître. Ils régresseront dans les 10 à 20 jours suivant l’intervention. Les douleurs sont modérées et un traitement adapté est prescrit. Une tension au niveau des bras est normal surtout les premiers jours post-opératoires.La période de cicatrisation peut s’avérer un peu désagréable du fait de la tension qui s’exerce sur les berges de la suture : durant cette période, il conviendra d’éviter tout mouvement  d’étirement brutal. La durée de l’arrêt de travail nécessaire tiendra compte de la nature de l’activité professionnelle. Un travail sédentaire peut souvent être envisagé après quelques jours.

 

La pratique d’une activité sportive pourra être reprise progressivement à partir de la 4 ème semaine post-opératoire. La cicatrice est souvent rosée pendant les trois premiers mois puis blanchira durant 1 an. Cette évolution est fonction des propriétés intrinsèques de chaque patient. La cicatrice doit être protégée du soleil et des U.V pendant un an. Des massages de la cicatrice sont utiles pour l’assouplir et rendre la cicatrice plus discrète les premiers mois.

Les complications rares mais possibles :

Un lifting de la face interne de bras, bien que souvent réalisé pour des motivations essentiellement esthétiques, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques liés à tout acte chirurgical, aussi minime soit-il. Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical. En effet, des complications peuvent survenir au décours d’un lifting de la face interne de bras qui constitue une des interventions les plus délicates de la chirurgie plastique et esthétique.

 

Parmi ces complications envisageables, il faut citer :

 

• Les accidents thrombo-emboliques : phlébite, embolie pulmonaire

• Les complications locales:

- Hématome : une évacuation peut être nécessaire

- Infection : favorisée par la proximité d’un pli naturel qu’est l’aisselle et qui est un gîte microbien habituel

- Ecoulement lymphatique persistant : parfois observé. Il peut se compliquer d’un épanchement (gonflement) qui peut nécessiter une ponction mais qui s’assèche le plus souvent sans séquelle particulière.

- Retard de cicatrisation : peut parfois être observé et allonge les suites opératoires.

- Nécrose cutanée : exceptionnelle, elle est plus fréquente chez les fumeurs, surtout si l’arrêt du tabac n’a pas été strictement respecté.

- Altérations de la sensibilité : notamment une diminution de la sensibilité de la face interne du bras, peut être observée. La sensibilité normale réapparaît le plus souvent dans un délai de 3 à 6 mois après l’intervention.

Au total, il ne faut pas surévaluer les risques mais simplement prendre conscience qu’une intervention chirurgicale, même  apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas.

Contact :

 

Dr Vivien  MORIS : chirurgien esthétique

Secrétariat : 03.80.29.37.57

e-mail : chirurgie@drmorisvivien.com

www.drmorisvivien.com

 

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Adresse :      1 Boulevard Jeanne d'Arc

                               21000 Dijon


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