oreilles décollées : otoplastie

Les oreilles décollées

La correction d’oreilles décollées nécessite une intervention chirurgicale, appelée "otoplastie" visant à remodeler les pavillons jugés excessivement visibles.  L’opération est habituellement réalisée sur les deux oreilles, mais peut parfois être unilatérale.

 

Une otoplastie se propose de corriger les anomalies du cartilage présentes au niveau du pavillon de l’oreille et responsables de son aspect «décollé». On peut schématiquement distinguer trois types de malformations qui sont souvent plus ou moins associées entre elles :

 

  • Angulation forte entre le pavillon de l’oreille et le crâne : c’est le vrai « décollement » provoquant dans la plupart des cas des oreilles décollées. Cette déformation est appelée Hélix Valgus

  • Taille excessive du cartilage de la conque projetant l’oreille vers l’avant, ce défaut accentue l’aspect d’oreille décollée

  • Défaut de plicature de l’anthélix : les reliefs habituels du cartilage  engendrent un pavillon de l’oreille trop lisse, comme  « déplissé ».

 

Une otoplastie peut être réalisée chez l’adulte ou l’adolescent, mais la plupart du temps la correction est envisagée dès l’enfance où elle peut être pratiquée à partir de l’âge de 7 ans, dès lors que l’enfant en affirme le désir.

Une attention particulière doit être portée aux adolescents. En effet, durant la puberté, la circulation d’hormones de croissance peut entraîner des réactions hypertrophiques notamment des cicatrices. Pour éviter l’apparition d’une cicatrice chéloïde, il peut être judicieux d’attendre la fin de la puberté avant d’opérer.

 

Cette chirurgie peut, dans certains cas, bénéficier d’une participation financière de l’assurance maladie.

Quel va être le résultat esthétique de l'otoplastie ?

Un délai de 1 à 2 mois est nécessaire pour apprécier le résultat final. C’est le temps nécessaire pour que les tissus se soient assouplis et que la totalité de l’œdème se soit résorbé, laissant apparaître nettement les reliefs de l’oreille. L’intervention aura le plus souvent permis de corriger efficacement les anomalies présentes et d’obtenir des oreilles normalement positionnées et orientées, bien plicaturées, symétriques, de taille et d’aspect naturels.

 

Dans la grande majorité des cas, les résultats sont définitifs. Toutefois, une récidive du décollement peut éventuellement survenir à moyen terme, pouvant alors nécessiter une réintervention.

 

Au total, cette intervention permet de corriger efficacement l’aspect inesthétique des oreilles décollées. Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.

Préparer l'intervention des oreilles décollées

Un examen attentif des oreilles ainsi qu’un bilan photographique auront été réalisés par le chirurgien lors des 2 consultations préopératoires afin d’analyser les modifications à apporter. L’intervention vise à corriger définitivement ces anomalies en remodelant le cartilage, de façon à obtenir des oreilles « recollées », symétriques, de taille et d’aspect naturels.

 

Une coiffure dégageant les oreilles sera à prévoir pour le jour de l’intervention : Pour les filles, une queue de cheval permet de dégager les oreilles pour la chirurgie.

La tête et les cheveux seront soigneusement lavés la veille de l’opération. En fonction du type d’anesthésie, il faudra être à jeun (ne rien manger ni boire) 6 heures avant l’intervention.

Le tabac est-il dangereux pour la chirurgie ?

Les données scientifiques sont, à l’heure actuelle, unanimes  quant aux effets néfastes de la consommation tabagique dans les semaines entourant une intervention chirurgicale. Ces effets sont multiples et peuvent entraîner des complications cicatricielles majeures, des échecs de la chirurgie et favoriser l’infection. Hormis les risques directement en lien avec le geste chirurgical, le tabac peut être responsable de complications respiratoires ou cardiaques durant l’anesthésie.

 

Dans cette optique, le docteur Vivien Moris demande un arrêt complet du tabac au moins un mois avant l’intervention puis jusqu’à la cicatrisation.  La cigarette électronique est possible en cas de dose faible de la nicotine.  Si vous fumez, parlez-en à votre chirurgien et à votre anesthésiste. Une prescription de substitut nicotinique pourra  ainsi vous être proposée. Vous pouvez également obtenir de l’aide auprès de Tabac-Info-Service : 3989 pour vous orienter vers un sevrage tabagique ou être aidé par un tabacologue.

L'intervention des oreilles décollées sous anesthésie locale ?

Trois procédés sont envisageables :

• Anesthésie locale pure : un produit anesthésique est  injecté localement afin d’assurer l’insensibilité des oreilles.

• Anesthésie locale approfondie : par des tranquillisants administrés par voie intra-veineuse

• Anesthésie générale classique : durant laquelle vous dormez complètement.

Le choix entre ces différentes techniques sera le fruit d’une discussion entre vous, le chirurgien et l’anesthésiste.

 

Modalités d’hospitalisation : Habituellement l’intervention se pratique en «ambulatoire», c’est-à-dire en hospitalisation de jour, avec une sortie autorisée le jour même après quelques heures de surveillance.

Le déroulement de l'intervention des oreilles décollées

L'hospitalisation a lieu le matin même de l'intervention, des dessins préopératoires sont réalisés avec le docteur Vivien Moris avant l'intervention afin de suivre le plan de traitement décidé en consultation.

 

Incisions cutanées :

Elles sont situées dans le sillon rétro-auriculaire, c’est-à-dire dans le pli naturel situé derrière l’oreille. Dans certains cas, de petites incisions complémentaires seront pratiquées à la face antérieure du pavillon, mais elles seront alors dissimulées dans des replis naturels. Il convient de remarquer qu’à aucun moment les cheveux ne sont coupés. Les cicatrices sont ainsi extrêmement discrètes et dissimulées dans des plis naturels.

 

Remodelage cartilagineux :

Le principe est de recréer ou d’améliorer les reliefs naturels par affinement et plicatures, éventuellement maintenus par de fines sutures profondes. Parfois, des sections ou des résections du cartilage sont nécessaires. Enfin, le pavillon est ramené en bonne position par rapport au crâne et fixé par des points profonds.

 

Sutures :

Classiquement, des fils résorbables sont utilisés ; sinon, les fils devront être retirés vers le 10ème jour.

 

Pansements :

Ils sont réalisés grâce à des compresses modelantes maintenues par des bandes élastiques autour de la tête afin de garder les oreilles en bonne position.

En fonction du chirurgien et de l’importance des disgrâces à corriger, une otoplastie bilatérale peut durer de 30 min à une 1h30.

Les suites postopératoires :

Les douleurs sont habituellement modérées et traitées par des médicaments antalgiques et anti-inflammatoires. Le premier pansement sera ôté entre le lendemain et le 3ème jour postopératoire. Au-delà, il sera habituellement remplacé par un autre bandage plus léger pour encore quelques jours.

Un bandeau de contention et de protection de type « bandeau de tennis » devra être porté nuit et jour pendant une quinzaine de jours, puis uniquement la nuit pendant encore quelques semaines.

Durant cette période, les activités physiques ou sportives avec risque de contact devront être évitées. Les oreilles pourront alors apparaître gonflées, avec des reliefs masqués par l’œdème (gonflement). Des ecchymoses (bleus) sont parfois présents, ce qui est normal.

Les complications rares mais possibles :

Une otoplastie, bien que réalisée pour des motivations essentiellement esthétiques, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques liés à tout acte médical, si minime soit-il . Les vraies complications sont très rares à la suite d’une otoplastie réalisée dans les règles. En pratique, l’immense majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patients sont pleinement satisfaits de leur résultat.

 

Pour autant, et malgré leur rareté, vous devez être informé des complications possibles :

 

• Saignement et hématome : un pansement taché de sang est normal. C’est lorsqu’un hématome se forme qu’une prise en charge spécifique est nécessaire.

• Infection: très rare grâce aux mesures d’asepsie opératoire draconiennes. Si elle survient toutefois, elle nécessite un traitement rapide et énergique afin d’éviter une atteinte du cartilage (chondrite) qui pourrait être grave.

• Nécrose cutanée: exceptionnelle, elle survient surtout chez les fumeurs

• Cicatrices anormales : parfois la cicatrice présente derrière l’oreille peut s’hypertrophier, voire devenir «chéloïdienne». Ce phénomène est évité par une bonne prévention, par exemple il est nécessaire de reporter l’intervention après la puberté. En cas de cicatrices chéloïdes, un traitement spécifique par corticoïdes injectés peut être réalisé.

 

Au total, il ne faut pas surévaluer les risques, mais simplement prendre conscience qu’une intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas.

 

Contact :

 

Dr Vivien  MORIS : chirurgien esthétique

Secrétariat : 03.80.29.37.57

e-mail : chirurgie@drmorisvivien.com

www.drmorisvivien.com

 

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