Complications spécifiques aux implants mammaires :

- Formation de « plis »,  aspect de « vagues » : Les implants étant souples, il est possible que leur enveloppe se plisse et que ces plis soient perceptibles au toucher, voire même visibles sous la peau dans certaines positions, donnant alors un aspect de vagues.
Cet aspect n'existe presque plus lorsque les implants sont positionné en rétro-musculaire ou en dual-plane.
Ce phénomène plus fréquent chez des patientes minces peut être traité par un lipomodelage qui consiste à apposer une fine couche de graisse sous la peau du sein afin de «camoufler» l’implant.

 

- Coques : la réaction physiologique de l’organisme humain en présence d’un corps étranger est de l’isoler des tissus environnants en constituant une membrane biologique hermétique qui va entourer l’implant et qu’on appelle « capsule périprothétique ». Ce phénomène est normal et physiologique. Cette membrane est fine, souple et imperceptible, mais il arrive rarement que la réaction du corps humain s’amplifie et que la capsule s’épaississe, devienne fibreuse et se rétracte en comprimant l’implant, prenant alors le nom de « coque ». Cette coque prothétique peut être indolore et invisible mais peut dans de rare cas induire une douleur et une modification de l'aspect de la poitrine. Ces dernières années les techniques chirurgicales et de conception des implants ont abouti à une diminution très sensible du taux de coques et de leur intensité. Ainsi le positionnement rétromusculaire ou dual-plane des implants mammaires diminuent sensiblement l'apparition de coques.

Cependant, lors de l'apparition d'une coque invalidante, une ré-intervention peut corriger une telle contracture par section de la capsule « capsulotomie ».

 

- Rupture de prothèse : Les implants ne peuvent pas être considérés comme définitifs. Une perte d’étanchéité de l’enveloppe peut donc
survenir à terme. Il peut s’agir d’une simple porosité, d’ouvertures punctiformes, de microfissurations, voire de véritables brèches. Cela peut être, très rarement, la conséquence d’un traumatisme violent ou d’une piqûre accidentelle et, beaucoup plus souvent, le résultat d’une usure progressive de la paroi due à l’ancienneté.

Dans tous les cas, il en résulte une issue possible du produit de remplissage de la prothèse, avec des conséquences différentes selon la nature de ce contenu :


-le sérum physiologique : on assiste à un dégonflement partiel ou total, rapide ou lent entrainant un sein vide et une asymétrie mammaire visible.

- le gel de silicone : celui-ci va rester contenu au sein de la membrane qui isole la prothèse, le sein ne sera pas vidé et la rupture n'est pas visible initialement


Dans certains cas devenus beaucoup plus rares notamment du fait de la meilleure « cohésivité » des gels actuels, on peut toutefois assister à une pénétration progressive du gel dans les tissus environnants. Le plus souvent, la rupture prothétique impose une ré-intervention visant à changer les implants.

 

- Malposition, déplacement, rotation : Un mauvais positionnement, ou le déplacement secondaire des implants, affectant alors la forme de la poitrine, peuvent parfois justifier une correction chirurgicale.  Bien que relativement rare en pratique, le pivotement d’une prothèse « anatomique » reste théoriquement possible et peut affecter le résultat esthétique. Ceci n'est pas possible avec des implants ronds.

- Sérome tardif péri-prothétique : Un tel épanchement tardif, a fortiori s’il est associé à d’autres anomalies cliniques du sein, impose de faire réaliser un bilan sénologique auprès d’un radiologue sénologue. Le bilan de base comportera une échographie avec ponction de l’épanchement. Le liquide ainsi ramené fera l’objet d’une étude avec recherche de cellules lymphomateuses. Une mammographie
numérisée et/ou une IRM peuvent s’avérer nécessaires selon les résultats des premiers examens. En cas de masse mammaire ou d’épanchement récidivant après ponction sous échographie, une exploration chirurgicale pourra être proposée par le chirurgien avec une ablation de la capsule fibreuse péri-prothétique (capsulectomie) permettant des biopsies à la recherche d’un très exceptionnel Lymphome Anaplasique à Grandes Cellules associé aux implants mammaires (LAGC-AIM). Cette nouvelle entité clinique est une maladie exceptionnelle. En effet, 19 cas de LAGC sont apparus sur 400.000 femmes estimées porteuses d'implants en France. Cette maladie est liée à une modification de la membrane biologique entourant l'implant mammaire. Cette membrane présente des cellules lymphomateuses. La maladie est initialement développé au niveau de la membrane peut migrer dans les tissus environnant et puis dans le corps humain.

 

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Dr Vivien  MORIS : chirurgien esthétique

Secrétariat : 03.80.29.37.57

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