Lifting mammaire : ptose mammaire

La ptôse mammaire est définie par un affaissement du sein et une distension de la peau qui l’enveloppe. Le sein est en position trop basse et plus fréquemment «déshabité» dans  sa partie supérieure. La ptôse peut exister d’emblée mais survient le plus souvent après un amaigrissement important ou au décours d’une grossesse avec allaitement. Elle peut être isolée : on parle alors de ptôse pure. Elle peut aussi être associée à un certain degré d’hypertrophie mammaire qui pourra être réduite à la demande.

 

On peut à l’inverse observer une ptôse mammaire dans le contexte d’un sein trop petit comme dans les hypoplasies ou hypotrophies mammaires. Cette ptôse mammaire sur hypotrophie pourra alors éventuellement être compensée par l’ajout d’une prothèse mammaire ou un transfert graisseux. Ces défauts esthétiques ne sont pas une prise en charge par l’Assurance-Maladie.

En quoi consiste un lifting mammaire ?

L'objectif de l'intervention est d’obtenir deux seins harmonieux, joliment galbés et ascensionnés.

 

Dans certains cas de ptôse mammaire très modérée, il est possible d’utiliser une technique qui permet d’effectuer la correction de l’affaissement uniquement avec une cicatrice autour de l’aréole. Cette technique n’est possible que lorsqu’il s’agit d’une ptôse minime. Elle est souvent associée à une augmentation mammaire par prothèse afin de redonner du volume surtout au niveau du pôle supérieur.

 

Une plastie mammaire pour ptôse peut être effectuée à partir de la fin de la croissance et, au-delà, pendant toute la durée de la vie. Une grossesse ultérieure est bien évidemment possible. L’allaitement, quant à lui, est le plus souvent possible après une plastie mammaire. Attention, il n’est pas possible de promettre la possibilité d’allaitement dans tous les cas. Le risque de survenue d’un cancer n’est pas augmenté par cette intervention.

Quel résultat puis-je espérer de ce lifting mammaire ?

Il ne peut être jugé qu’à partir d’un an après l’intervention : la poitrine a alors le plus souvent un galbe harmonieux et naturel, symétrique ou très proche de la symétrie. Au-delà de l’amélioration locale, cette intervention a en général un retentissement favorable sur l’équilibre du poids, la pratique des sports, les possibilités vestimentaires et l’état psychologique.

 

Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.

Puis-je fumer et me faire opérer d'un lifting mammaire ?

Les données scientifiques sont, à l’heure actuelle, unanimes quant aux effets néfastes de la consommation tabagique dans les semaines entourant une intervention chirurgicale.

 

Ces effets sont multiples et peuvent entraîner des complications cicatricielles majeures, des échecs de la chirurgie et favoriser l’infection des matériels implantables (ex : implants mammaires).

 

Hormis les risques directement en lien avec le geste chirurgical, le tabac peut être responsable de complications respiratoires ou cardiaques durant l’anesthésie. Dans cette optique, le docteur Vivien Moris demande un arrêt complet du tabac au moins 1 mois avant l’intervention jusqu’à cicatrisation complète (en général 15 jours après l’intervention). La cigarette électronique faiblement dosée en nicotine peut être utilisée pour le sevrage de la cigarette. Si vous fumez, parlez-en à votre chirurgien et à votre anesthésiste. Une prescription de substitut nicotinique pourra ainsi vous être proposée. Vous pouvez également obtenir de l’aide auprès de Tabac-Info-Service : 3989 pour vous orienter vers un sevrage tabagique ou être aidé par un tabacologue.

 

Le jour de l’intervention, au moindre doute, un test nicotinique urinaire pourrait vous être demandé et en cas de positivité, l’intervention pourrait être annulée par le chirurgien. L’arrêt d’une éventuelle contraception orale peut être requis, notamment en cas de facteurs de risques associés (obésité, mauvais état veineux, trouble de la coagulation).

Lifting mammaire sous anesthésie locale ?

Si il s'agit d'un lifting mammaire sur un petit volume, il est possible de réaliser le lifting mammaire sous anesthésie locale.

L'intervention peut être plus confortable pour vous sous anesthésie générale, durant laquelle vous dormez complètement.

La décision du type d'anesthésie est le fruit d'une discussion  en consultation.

 

Modalités d’hospitalisation :

Une hospitalisation d’une nuit est habituellement nécessaire. Toutefois, dans certains cas, l’intervention peut être réalisée en ambulatoire avec une sortie le jour même après quelques heures de surveillance.

Comment se déroule l'intervention ?

L’opération consiste à remodeler le sein en agissant sur l’enveloppe cutanée et sur le tissu glandulaire. La glande est concentrée et placée en bonne position.  Il faut ensuite adapter l’enveloppe cutanée, ce qui impose de retirer la peau en excès de manière à assurer une bonne tenue et une belle forme au nouveau sein.

 

Ces gestes permettent de replacer l’aréole et le mamelon qui étaient situés trop bas. Les berges de la peau qui ont été découpées sont suturées en fin d’intervention : ces sutures sont à l’origine des cicatrices. En cas de ptôse très importante, la cicatrice a la forme d’un T , une cicatrice circulaire autour de l’aréole, une cicatrice verticale visible et une cicatrice horizontale cachée au niveau du sillon sous mammaire.  La longueur de la cicatrice horizontale est proportionnelle à l’importance de la ptôse.

Les suites postopératoires

Les suites opératoires sont en général peu douloureuses, ne nécessitant que des antalgiques simples. Un œdème (gonflement), et des ecchymoses (bleus) au niveau des seins, ainsi qu’une gêne à l’élévation des bras sont fréquemment observés.

 

Le premier pansement est retiré au bout de 24h, remplacé par un pansement plus léger. Des strips (pansements autocollants) sont appliqués sur les cicatrices. Il est possible de prendre la douche et de faire couler de l’eau et du savon dessus. Si les strips tombent, ce n’est pas grave. La douche est un excellent désinfectant.

 

La sortie a lieu le lendemain de l’intervention, puis la patiente est revue en consultation une semaine plus tard. On met alors en place un soutien-gorge assurant une bonne contention.

 

Le port de ce soutien-gorge est conseillé pendant environ un mois, nuit et jour, après l’intervention. Les fils de suture, s’ils ne sont pas résorbables, sont retirés entre le huitième et le vingtième jour après l’intervention. Il convient d’envisager une convalescence et un arrêt de travail d’une durée de 7 à 10 jours. On conseille d’attendre un à deux mois pour reprendre une activité sportive.

Les complications rares mais possibles

Une plastie mammaire pour ptôse, bien que réalisée pour  des motivations essentiellement esthétiques, n’est reste pas  moins une véritable intervention chirurgicale qui implique les risques liés à tout acte médical, aussi minime soit-il.

 

Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical. Heureusement, les vraies complications sont rares à la suite d’une plastie mammaire pour ptôse réalisée dans les règles. En pratique, l’immense majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patientes sont pleinement satisfaites du résultat.

 

Pour autant, et malgré leur faible fréquence, vous devez être informée des complications possibles :

 

• Infection : un traitement antibiotique et parfois un drainage chirurgical peuvent être nécessaires

• Hématome : un geste d’évacuation est parfois possible

• Retard de cicatrisation

• Nécrose de la peau : surtout observée chez les fumeuses

• Altérations de la sensibilité, notamment mamelonnaire, peuvent parfois persister même si la sensibilité redevient le plus souvent normale dans un délai de 6 à 18 mois

• Cicatrices : qui peuvent mal évoluer avec la survenue de cicatrices hypertrophiques, voire chéloïdes, et peuvent compromettre l’aspect esthétique du résultat. Elles requièrent des traitements locaux spécifiques souvent longs.

 

Ainsi, dans la très grande majorité des cas, cette intervention, bien étudiée au préalable et correctement réalisée, donne un résultat très appréciable, même si la rançon cicatricielle inévitable en reste le principal inconvénient.

 

Au total, il ne faut pas surévaluer les risques, mais simplement prendre conscience qu’une intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas.

Contact :

 

Dr Vivien  MORIS : chirurgien esthétique

Secrétariat : 03.80.29.37.57

e-mail : chirurgie@drmorisvivien.com

www.drmorisvivien.com

 

Dr Vivien MORIS : chirurgien esthétique

 

Secrétariat : 03.80.29.37.57

Adresse :      1 Boulevard Jeanne d'Arc

                               21000 Dijon


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