ComplicationS

Complications générales

Subir une chirurgie esthétique n’est pas une simple visite au salon de beauté : il s’agit d’un acte médical. Comme tout acte médical, il comporte son lot de risques pour la santé. Si chaque type d’intervention, liposuccion, abdominoplastie, blépharoplastie, rhinoplastie, a ses risques spécifiques, globalement, les chirurgies esthétiques présentent les mêmes risques de complications et d’effets secondaires que n’importe quelle autre intervention chirurgicale.

 

Les principaux événements qui peuvent apparaitre après une chirurgie plastique ne sont pas des complications à proprement parler mais des évolutions naturelles :

  • Inconfort et douleur
  • Gonflement et ecchymose
  • Épanchement lymphatique : accumulation de liquide sous la plaie
  • Troubles de la cicatrisation
  • Modification de la sensibilité : engourdissement, insensibilité

Complications de l'anesthésie générale

En ce qui concerne l’anesthésie, lors de la consultation, le médecin anesthésiste informera lui-même le patient des risques anesthésiques. Il faut savoir que toute anesthésie, quelle qu’elle soit (même locale) induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles, et plus ou moins faciles à maîtriser. Le fait d’avoir recours à un anesthésiste compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical, fait que les risques encourus sont devenus statistiquement extrêmement faibles.

 

Il faut savoir en effet que les techniques, les produits anesthésiques, les méthodes de surveillance ont fait d’immenses progrès ces trente dernières années, permettant aujourd’hui une sécurité optimale. 

Complications de l'anesthésie locale

L'anesthésie locale consiste à injecter un produit endormant la douleur au niveau de la zone opérer. La plupart des interventions de chirurgie esthétique peuvent être réalisées sans problème sous anesthésie locale pure.

 

Elle est cependant moins confortable pour les patients parce que le patient va entendre ce se qui se passe durant l'intervention et qu'il sentira les gestes qui sont en train de se produire même si ceux-ci sont indolores. La compliance du patient est essentielle pour réussir une intervention sous anesthésie locale.

 

Les principaux effets indésirables sont exceptionnels et les complications possibles sont :

  • Sueurs, pâleur et sensation de faiblesse (syncope)
  • Allergie à un médicament injecté
  • Troubles du rythme cardiaque
  • Convulsions

Troubles de la cicatrisation

Les cicatrices sont inévitables, définitives et ineffaçables. Même la chirurgie esthétique laisse des cicatrices. Malgré toutes les avancées de la médecine, aucune technologie ne permet de faire disparaître une cicatrice.

 

Jusqu’à 3 mois après l’opération, la cicatrice va rougir. Son pic de rougeur est atteint à 3 mois. La cicatrice va ensuite blanchir progressivement jusqu’à 1 an si elle est strictement protégée du soleil et correctement massée. La cicatrisation peut se prolonger pendant 3 ans. Elle doit être protégée du soleil, car une cicatrice fraîche bronzée gardera cet aspect bronzé même lorsque votre peau aura pâli. Ce phénomène se nomme la pigmentation cicatricielle.

 

Une infection pourrait aussi venir modifier son apparence. En fait, l’aspect définitif de votre cicatrice est imprévisible. Même en l’absence de complications et quelle que soit la région du corps, il est possible que la cicatrice conserve son aspect initial.

 

Dans environ deux cas sur dix, une intervention de retouche peut s’avérer nécessaire afin de corriger de petites irrégularités résiduelles.

Coagulation et hématome

Vous n’y avez peut-être pas pensé, mais le bon déroulement d’une chirurgie repose sur de nombreux facteurs et ne se limite pas à l’état de santé de la zone opérée. Un excellent état de santé général est primordial pour être opéré dans les conditions de sécurité maximale avec les meilleurs résultats esthétiques possibles.

 

Les personnes âgées de plus de 40 ans, obèses, fumeuses, souffrant de varices ou ayant des antécédents de maladies vasculaires doivent prendre certaines précautions avant, pendant et après l’intervention afin d’éviter les risques de thrombose (caillot de sang), et d’embolie (déplacement d’un caillot vers le cœur ou les poumons). Pour la même raison, il est contre-indiqué de prendre l’avion jusqu’à 3 mois après une chirurgie.

 

Les risques d’effusion de sang sont relativement fréquents, mais d’importance variable. C’est pourquoi les personnes prenant de l’aspirine ou des anticoagulants, comme le Coumadin (warfarine), doivent prendre certaines précautions avant l’intervention afin d’éviter les risques d’hémorragie.

 

L'hématome est une accumulation de sang au niveau de la zone opérée, c'est une complication précoce pouvant survenir au cours des premières heures. Si l'hématome est important, une reprise au bloc opératoire peut être envisagée afin d’évacuer le sang et de stopper le saignement à son origine.

 

Dans les cas plus graves, il peut être nécessaire de reprendre la chirurgie pour arrêter le saignement et évacuer l’accumulation de sang.

Infection

Les infections sont très souvent perçues comme des complications redoutables. Elle proviennent généralement du passage d'un germe cutané vers les tissus les plus profonds. Toute les précautions sont prises avec la réalisation d'une asepsie chirurgicale au bloc opératoire. 

 

Dans le cas d'une infection postopératoire, un traitement par antibiotiques est prescrit, des soins locaux sont adaptés et une reprise chirurgicale peut parfois être nécessaire pour drainer et laver les tissus.

 

La survenue d'une infection postopératoire est le plus souvent associée à un mauvais état de santé général. Les personnes diabétiques, en insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique sont plus à risques de présenter une infection postopératoire. De plus, certains traitements affaiblissant les défenses immunitaires comme les corticoïdes ou les immunosuppresseurs peuvent être des facteurs favorisant l'infection.

Les épanchements de lymphe

Dès lors qu'une intervention nécessite la section de graisse, les petits vaisseaux lymphatiques circulant dans la graisse ayant pour but de faire circuler l'eau du corps humain sont coupés. Ces vaisseaux microscopiques cicatrisent d'eux-mêmes en 15 à 21 jours.

Durant cette période, il est possible d'observer un épanchement de lymphe. Cet épanchement se manifeste soit par un écoulement d'un liquide rosé au niveau des cicatrices soit par un "boule" sous la peau. Il ne s'agit pas d'une complication à proprement parler mais d'une évolution naturelle et prévisible de la chirurgie. 

 

Ce phénomène est plus fréquent lors des chirurgies de décollement de la graisse (plasties abdominales, bodylift et lifting des cuisses).

Dans certains cas, une ponction peut être réalisée en consultation pour évacuer un épanchement sous la peau et accélérer la cicatrisation.

 

La compression et le repos en constituent les meilleures préventions. C'est pourquoi des vêtements compressifs sont prescrits après une chirurgie plastique.

Nécrose cutanée

Une nécrose cutanée est parfois observée, en règle limitée et localisée. Les nécroses importantes sont, en fait, rares. Elles sont beaucoup plus fréquentes chez les fumeurs, surtout si l’arrêt du tabac n’a pas été strictement respecté. La prévention de ces nécroses repose sur une indication bien posée et sur la réalisation d’un geste technique adapté et prudent, évitant toute tension excessive au niveau des sutures. 

En cas de nécrose cutanée, la peau formera une croûte noire qui tombera et la peau cicatrisera en laissant une marque plus ou moins visible.

Phlébite et embolie pulmonaire

 Les accidents thrombo-emboliques, phlébite, embolie pulmonaire, bien que globalement assez rares, sont parmi les plus redoutables. Des mesures préventives rigoureuses sont mises en place pour minimiser l’incidence. Le port de bas anti-thrombose, le lever précoce ainsi qu'un traitement anticoagulant sont fréquemment institués.

Altération de la sensibilité

Les altérations de la sensibilité au niveau de la zone opérée : seins, ventre, bras, cuisse, visage est normale et secondaire à la dissection des tissus due à la chirurgie. La sensibilité normale réapparaît le plus souvent dans un délai de 3 à 12 mois après la chirurgie.

Contact :

 

Dr Vivien  MORIS : chirurgien esthétique

Secrétariat : 03.80.29.37.57

e-mail : chirurgie@drmorisvivien.com

www.drmorisvivien.com

 

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